Publications scriptovisuelles et monographies

« L’objectif de cette ressource était d’offrir un premier répertoire photographique d’œuvres à prédominance québécoise, comme outil de travail pour l’enseignement des arts plastiques et de l’histoire de l’art. Y sont documentés
330 peintres, 150 sculpteurs et 20 graveurs. »

« C’est à Alfred Pellan que revient l’honneur d’avoir introduit ici l’art du vingtième siècle. Arrivant au Québec en 1949, après un long séjour fructueux en France, il y introduit l’art surréaliste et endosse par sa présence les recherches des jeunes artistes. »

« Par ses écrits, son attitude, par son influence, par ses tableaux Borduas sera le premier artiste à produire un art volontairement québécois.
Non seulement a-t-il écrit « Refus global », paru en août 1948, mais avec ses disciples il invente la première peinture autonome identifiée. »

« Auteur d’une immense production picturale, Guido Molinari s’avère une figure dominante de la peinture contemporaine, et le chef de file de la peinture plasticienne. Cet ensemble de diapositives, en retraçant les grandes lignes de son évolution, nous permet d’apprécier pleinement toutes les étapes de son œuvre. »

« Autour des années 45, Leduc se lie au groupe de Borduas. Il réalise alors des tableaux plus ou moins abstraits, des paysages intérieurs mouvementés. En 1954, Leduc se dégage progressivement de l’automatisme et expérimente les surfaces composées de plans géométriques colorés. Par cela, il devient un des initiateurs du mouvement plasticien au Québec, il développera une œuvre qui deviendra de plus en plus raffinée. »

« Un graveur aux mille ressources. Au début des années 60, il introduit au Québec les techniques de l’eau-forte en couleurs. Technicien hors-pair, il expérimentera les matériaux les plus divers en peinture et en gravure. En 1967, il réalise avec Fusion des Arts une immense sculpture cinétique pour le pavillon du Canada. »

« Villeneuve, peintre-barbier, demeure pour nous un phénomène unique. Plus que tout autre peintre dit ʺnaïfʺ, il a illustré le Québec sous une multitude d’aspects : religion, professions et métiers, vie quotidienne, événements de l’actualité… Décrié au début par son entourage, il est aujourd’hui un peintre célèbre qui explique son ʺtalentʺ par ʺc’est venu d’un coupʺ. ʺJ’ai un donʺ se plaît-il à répéter, en nous confiant sa ʺvision de la vie en rose… pour émerveiller les populations.ʺ »

« La peinture d’Hurtubise, au début, est essentiellement gestuelle : geste large, dégoulinures, trait vif. Puis la tache devient structurée : elle est découpée, réassemblée, le tout dans des couleurs violentes, très saturées. Avec les années, il développera un système de grille bien personnel, jusqu’aux tableaux faits d’une série de toiles montées, détachables, juxtaposées les unes aux autres. Jacques Hurtubise a créé une œuvre rude, instinctive, mais très personnelle, une synthèse québécoise des préoccupations structurales américaines et du lyrisme européen. »

« Un représentant majeur de l’école ″hard-edge″ ou plasticienne au pays. À partir de 1963, il introduit la forme circulaire comme élément principal de sa recherche. Le développement de ce thème, l’introduction du système sériel chromatique, l’étude des interrelations de la couleur, constituent la partie la plus évoluée de l’œuvre de Tousignant. »

« Barbeau est un des premiers peintres automatistes à explorer une peinture sans point focal : une peinture construite comme espace-plein. Par la suite, l’artiste continue ses recherches : mouvements, rythmes, relations fond-formes, tridimensionnalité, tension entre les couleurs, vibrations optiques. Pour Barbeau, l’art doit être instrument de libération de l’esprit humain. »

« On a dit, en 1960, de l’œuvre poétique de Giguère qu’elle était ″l’œuvre la plus riche et la plus considérable qu’ait produite au Canada français, un poète de trente ans″. 40 dessins surréalistes accompagnés de notations poétiques et un ensemble de 35 pages de manuscrits originaux, reproduites en xérographie. Ces dessins et ces textes ont été réalisés entre les années 1951 et 1954. »

« Yves Gaucher fut, au début des années 60, un des graveurs les plus remarquables que le Québec ait produits : on se souvient de ses gravures et textures et reliefs étonnants, dus à des techniques innovantes. Au début des années 70, on dira de lui : ″Yves Gaucher est sans doute un des artistes qui, à l’intérieur d’une peinture que l’on définirait comme minimale (à savoir, dont la structure et les éléments sont extrêmement simples), a atteint un point ultime dans ses recherches. Et ce, non pas seulement dans les limites de l’art québécois (ce qui serait facile), mais en jugeant à un niveau mondial. ʺ »

« La peinture de McEwen est l’une des rares peintures que l’on peut qualifier d’impressionnistes abstraites, et ce, par ses doux ombrages, ses textures et couleurs chatoyantes. Il crée des surfaces qui semblent varier à l’infini. »

« Lemieux, 1967 : ʺCe qui me tourmente le plus, c’est la dimension du Temps; le temps qui s’écoule, l’homme devant cet écoulement…, j’essaie d’exprimer dans mes paysages et dans mes personnages cette solitude dans laquelle nous vivons et dans chaque tableau le monde intérieur de mes souvenirs.ʺ »

« Directeur de l’atelier libre Graff depuis sa fondation, Ayot a toujours été un stimulant pour plusieurs jeunes graveurs québécois. Son œuvre emprunte à la réalité quotidienne ses objets communs – balais – horloge – cintre – pailles – mais, plus que le ʺPop Artʺ, Ayot se sert de ces objets pour leur donner une double réalité, un sens équivoque. »

« Jusqu’en 1971, Alleyn a principalement œuvré à Paris. De tableaux pleins de signes et de graphisme colorés d’inspiration amérindienne, il passe à une peinture figurative inspirée d’un univers technologique. En 1971, il expose à Paris, l’Introscaphe, sculpture-habitacle pluri-sensorielle destinée aux endroits publics. À son retour au Québec, il travaillera plusieurs années à l’extraordinaire série ʺUne belle fin de journéeʺ, ensemble de personnages anonymes peints grandeur nature sur plexiglass. »

« Directement issu des grands courants de la peinture américaine des années 1950-60,
Charles Gagnon demeure un des peintres les plus importants du pays. Graduellement, il développera une peinture minimale, faite de silence, dans un univers contemplatif, qui réfère à une expérience zen. On a souvent dit de la peinture de Gagnon qu’elle était faite comme une fenêtre. Voilà sans doute pourquoi le spectateur doit regarder ʺl’intérieurʺ de sa peinture, ʺsousʺ la surface du tableau, pour y trouver la propre perception de l’œuvre. »

« Une des jeunes artistes les plus marquantes
du Québec. En voulant signifier et montrer la complexité des structures primaires,
Irène Whittome réalise des assemblages d’éléments autonomes : éléments naturels (bois, terre, ouate, foin…) ou éléments de sa fabrication (papier moulé, paquet ficelé…). »

« … l’importance de l’enseignement d’Albert Dumouchel, qui fît renaître la gravure au Québec, suscita et encouragea la créativité de nombreux graveurs : son action de ferment culturel… peut être perçue comme un troisième pôle d’attraction de la créativité québécoise… ».

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« C'est le développement d'une pensée plastique en pleine maturité, très riche de sens,
et cohésive, que cet ensemble entend montrer,
à travers les œuvres les plus significatives produites au cours des sept dernières années. Les sources de la créativité chez Betty Goodwin sont riches et multiples. L'intégration des signes d'émergence des profondeurs de sa personnalité, et des multiples apports de l'art occidental, ne se laisse pas aisément décrypter; les symboles sont nombreux, et multiples sont les évocations possibles de sources permettant de relier l'œuvre aux idées plastiques déjà connues. »

« L’œuvre de Cozic diffère avant tout par le choix des matériaux : matériaux mous, malléables, peluches, vinyles. Ce sont tour à tour, des sculptures-jeux, modifiables, des surfaces à caresser, à boxer, des objets-gags. Dans tous les cas, il refuse la notion ʺd’objet sacréʺ accolée à l’œuvre d’art. »

« Son tronc d’arbre sculpté des années ’50, ses bronzes tourmentés, ses colonnes de bois brûlé et sa célèbre sculpture près de la nature. Doué d’une grande énergie créatrice, Vaillancourt a connu une carrière très tumultueuse. Il a marqué profondément la sculpture québécoise. »

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« Une vue d’ensemble de l’œuvre de Gunter Nolte. Des sculptures pivotantes raffinées aux matériaux bruts, masses de ciment, plaques d’acier rouillé. Une œuvre se rapprochant parfois de l’art conceptuel. »

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« Tousignant se sert alternativement de la gravure, de la sculpture et de la peinture pour exprimer ce qu’il a à dire. Il expérimente l’eau-forte, la lithographie, l’acrylique, la peinture aluminium, les pliages, les frottis sur papiers pliés, la sculpture au service de l’illusion, les environnements transformés et les études photographiques. »